2 Et hop ! A la plage

 Nous sommes samedi matin et le thermomètre s'agite déjà. « Chiche » qu’on aille à la plage ? » Et c’est parti ! Grâce aux tuyaux de Sophie, notre agent immobilier préféré (Elle nous a dégotté  notre appart top !), nous voilà en route vers Dar Bouazza . Au bout de quelques kilomètres, on sent qu’on approche…Non, ce n’est pas grâce à  l’air marin, mais à d’innombrables étals de bouées de tout genre installés, dirait on, de manière un peu sauvage le long de la route ! On vient d’arriver ici, donc on s’étonne (ébahis encore de ces libertés d’agir qu’on ne connait plus en France) et séduits aussi par cette spontanéité apparemment  non (encore) réprimandée !
Après avoir un peu rallongé les kms, et parcouru une enfilade de constructions s’apparentant vaguement à nos styles de stations balnéaires de la mer du Nord ( Berck ? Fort Mahon ?) plutôt (!) de style marocain mais  peu soigné…nous voilà enfin sur place  !
Le « voiturier » aux gestes exubérants et au sifflet actif, nous invite à nous garer.

Musique de fond, parasols, matelas, un peu de verdure, le tout devant le sable et l’océan dans le fond : pas encore trop de monde pour les sauvages que nous sommes, ni pour les vendeurs de glaces ou  d’articles de plages, effectuant leur navette incessante en usant  leurs cordes vocales parmi les estivants Ceux-ci finissent par s’installer sur le sable, en famille, en couples mixtes ou non, en bandes. Certaines femmes sont en 2 pièces, d’autres en robe et/ou foulard. Tout ce monde joue au ballon, à la raquette, papote, se crème…un peu comme sur nos grandes plages avec un peu plus de couleurs peut être, ainsi que des degrés supplémentaires mais... pas suffisamment dans l’eau pour moi…malheureusement !

                                                

Malgré l’ombre bienfaisante du parasol en bois et la surveillance de Spiderman, j’ai quand même réussi à revenir rouge comme un piment !